Le syndrome d’Angelman est un trouble neurodéveloppemental rare caractérisé par des troubles de la communication, de l’ataxie, des déficits moteurs et de l’équilibre, des déficiences intellectuelles et des crises d’épilepsie. La cause génétique du syndrome d’Angelman est la perte neuronale de l’expression d’UBE3A dans le cerveau. Une nouvelle approche, décrite ici, est une thérapie génique par cellules souches qui utilise des cellules souches et progénitrices hématopoïétiques transduites par lentivecteur pour délivrer une copie UBE3A fonctionnelle aux cellules affectées.
Nous avons démontré à la fois la prévention et l’inversion des phénotypes du syndrome d’Angelman lors de la transplantation et de la greffe de cellules CD34 + humaines transduites avec un lentivecteur Ube3a dans un nouveau modèle de souris immunodéficient Ube3amat- / pat + IL2rg- / y du syndrome d’Angelman.
Une amélioration significative des tests de comportement moteur et cognitif ainsi que les ondes delta normalisées mesurées par EEG a été observée chez les nouveau-nés et les adultes transplantés avec les cellules modifiées par le gène. Les profils hématopoïétiques humains observés dans les organes lymphoïdes par détection de cellules immunitaires humaines étaient normaux. L’expression de l’UBE3A a été détectée dans le cerveau du groupe de traitement adulte après coloration immunohistochimique illustrant la greffe des cellules génétiquement modifiées exprimant l’UBE3A dans le cerveau. Comme démontré avec nos données, cette approche de thérapie génique par cellules souches offre une stratégie de traitement prometteuse pour le syndrome d’Angelman, ne nécessitant pas de fenêtre d’âge particulière pour un traitement efficace.
Publication : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33856035/
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Vous pouvez aussi retrouver la vidéo de Joseph Anderson de l’UC Davis lors du congrès scientifique de FAST en décembre 2020 qui revient sur cette thérapie.