En novembre dernier, nous avions annoncé une subvention FAST-TRAC pour le Dr John Marshall de l’Université Brown, qui visait à faire progresser un nouveau médicament candidat pour aider à restaurer la fonction de l’activité du BDNF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau) dans le modèle de souris du syndrome d’Angelman (SA), qui est connu pour être déficient dans le syndrome d’Angelman. Nous sommes ravis de vous faire part d’une mise à jour !
Des études préliminaires ont révélé que la fonction limitée de cette protéine cérébrale cruciale, le BDNF, pourrait avoir un impact sur la communication entre les neurones, la synapse, ce qui pourrait avoir un impact clinique sur la coordination motrice, la signalisation neuronale et les capacités cognitives.
Le Dr Marshall et son équipe ont déjà testé un composé, le CN2097, sur des souris atteintes du SA dans l’espoir de faciliter l’apprentissage, d’améliorer la fonction motrice et la coordination générale. Dans le SA, la protéine BDNF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau) n’émet pas de signaux corrects, ce qui est essentiel au bon fonctionnement du cerveau. C’est le résultat direct d’un manque de protéine Ube3a dans le cerveau. Le composé CN2097 cible les tissus neuronaux et vise à restaurer la fonction du BDNF. L’étude a également porté sur un processus cellulaire appelé autophagie, qui est déréglé chez les personnes atteintes du SA et peut entraîner une dégradation excessive des protéines essentielles à la synapse qui aident les neurones à fonctionner. Ce processus peut également affecter la plasticité synaptique et les fonctions cognitives et motrices. On a constaté que le CN2097 régulait ce processus, ce qui a permis d’améliorer les fonctions cérébrales et le comportement dans le modèle murin du SA. FAST a maintenant financé cette équipe pour qu’elle adopte une construction plus translationnelle, qui présente une meilleure tolérance et une meilleure biodistribution dans le cerveau, avec une fonction similaire, afin de comprendre la voie à suivre pour d’éventuels essais cliniques chez l’homme.
Dans l’ensemble, ce composé a montré des résultats prometteurs dans l’amélioration des fonctions cérébrales chez les souris, ce qui pourrait favoriser l’apprentissage et la mémoire ainsi que la fonction motrice. Cette recherche a encouragé la poursuite des investissements dans un médicament candidat pour l’homme, qui pourrait améliorer de la même manière les fonctions cérébrales globales des personnes atteintes du SA.
Le Dr John Marshall s’exprimera lors du Global Science Summit, le vendredi 10 novembre, sur ce nouveau concept et sur la manière dont il peut s’appliquer à nos proches atteints du SA !
La version originelle en anglais se trouve ici.